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Moyen-Orient : Donald Trump évoque une prise de contrôle de la bande de Gaza

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ce 4 février à la Maison Blanche, l’ancien président américain Donald Trump a surpris en évoquant la possibilité d’une prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis.

Une déclaration choc de Trump sur Gaza

Face aux journalistes, le candidat républicain à la présidentielle de 2024 a affirmé que Washington envisageait « une prise de contrôle à long terme » de l’enclave palestinienne, ravagée par plus d’un an de conflit.

« Je pense que cela apporterait une grande stabilité à cette région et peut-être à l’ensemble du Moyen-Orient. Tout le monde à qui j’en ai parlé aime cette idée. »

Il a également laissé entendre que les États-Unis pourraient utiliser la force pour mettre en œuvre ce plan si nécessaire.

« Ce n’est pas une décision que nous prendrions à la légère », a-t-il insisté.

Un projet d’expulsion des habitants vers l’Égypte et la Jordanie

D’après Trump, la mise en œuvre de ce projet impliquerait le déplacement des habitants de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie, malgré l’opposition catégorique de ces deux pays.

« Ils finiront par l’accepter », a assuré l’ancien président, sans donner plus de détails sur les discussions diplomatiques en cours.

Netanyahou surpris, mais élogieux envers Trump

Le Premier ministre israélien, qui a longtemps plaidé pour un contrôle accru de Gaza, a semblé pris de court par cette déclaration, selon David Thomson, correspondant de RFI à Washington.

Toutefois, Netanyahou a rapidement salué la vision de Trump :

« J’ai toujours dit que vous étiez le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche. Vous savez penser différemment. »

Des consultations diplomatiques en cours

Pour tenter d’obtenir du soutien, Trump aurait déjà échangé avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, tandis que Netanyahou a profité de sa visite officielle aux États-Unis pour renforcer les discussions.

Le roi de Jordanie, Abdallah II, est également attendu à Washington cette semaine, ce qui pourrait donner lieu à des clarifications sur la position des pays arabes face à cette annonce.

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