Lors d’une interview accordée à Radio Magic mardi 18 mars, M. Patrick Saint-Hilaire, président du Conseil électoral provisoire (CEP), a annoncé le report du référendum initialement prévu pour le mois de mai. Cette décision fait suite à l’insécurité persistante à Port-au-Prince et au manque de moyens logistiques nécessaires. Bien que les préparatifs soient presque achevés, le gouvernement doit encore mettre en place des conditions sécuritaires adéquates pour permettre la tenue de ces événements démocratiques.
M. Saint-Hilaire a expliqué que toutes les dispositions logistiques avaient été prises, y compris le stockage des matériels sensibles et non sensibles dans un conteneur à Port-au-Prince. Le recrutement du personnel chargé de superviser le processus est également en phase finale. Cependant, l’insécurité ambiante empêche les membres du CEP de se déplacer vers d’autres départements, notamment en raison de la disponibilité limitée d’un seul hélicoptère, prioritairement réservé aux forces de l’ordre.
Le président du CEP a souligné que la responsabilité de créer des conditions favorables à la tenue du référendum et des élections incombe au gouvernement. Il a rappelé que le CEP a déjà soumis quatre outils à l’exécutif, dont une proposition de vote tenant compte des déplacés internes, afin de garantir que tous les citoyens puissent exercer leur droit de vote. Parmi ces propositions figurent également un décret référendaire et un budget détaillé pour les deux événements.