Ankèt

Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale de Trump, contraint de quitter son poste suite à une fuite sensible

Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, a été contraint de quitter ses fonctions ce jeudi 1er mai, emporté par une affaire embarrassante de fuite d’informations militaires classifiées. Cette démission marque le premier départ majeur au sein de l’administration Trump depuis son retour à la Maison-Blanche.

Selon CBS et Fox News, son bras droit Alex Wong quitte également le navire. Donald Trump devrait s’exprimer dans les prochaines heures.

Une gaffe technologique aux conséquences stratégiques

Tout commence par une erreur commise en mars dernier. Mike Waltz crée un groupe sur l’application Signal pour échanger des informations sensibles concernant des frappes imminentes contre les Houthis au Yémen. Mais il ajoute par mégarde un journaliste, Jeffrey Goldberg (The Atlantic), à cette conversation confidentielle.

Résultat : les horaires des attaques, les cibles visées et même des détails en temps réel sont partagés avec un civil. Le scandale éclate, et les dégâts sont considérables.

Waltz, ancien officier des forces spéciales, assume publiquement : « J’ai créé le groupe. J’en prends l’entière responsabilité. » Trop tard. L’affaire, baptisée Signalgate, secoue la Maison-Blanche.

Le ministre de la Défense également dans la tourmente

Pete Hegseth, ministre de la Défense et ex-animateur vedette de Fox News, faisait également partie du groupe Signal. Il est désormais visé par une enquête interne du Pentagone pour manquement grave à la sécurité. Son avenir politique est incertain.

Dans cette conversation ultra-sensible figuraient aussi JD Vance, actuel vice-président, ainsi que plusieurs hauts responsables du renseignement américain.

Steve Witkoff, un proche de Trump, pressenti pour la succession

D’après plusieurs médias américains, Steve Witkoff, milliardaire de l’immobilier et fidèle allié de Trump, pourrait être nommé pour succéder à Waltz. Sans aucune expérience militaire, Witkoff joue déjà un rôle officieux d’émissaire dans les discussions avec la Russie et l’Iran. Sa nomination, si elle se confirme, ne manquera pas de raviver les critiques sur l’influence des proches du président dans les affaires de sécurité nationale.

Une administration déjà fragilisée

Moins de 100 jours après son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump voit son équipe de sécurité se fissurer. Cet épisode rappelle le départ précipité de Michael Flynn en 2017, trois semaines seulement après le début du premier mandat.

Malgré un soutien initial affiché à Waltz, Trump n’a eu d’autre choix que de trancher pour contenir l’affaire et éviter une contagion politique à l’approche des élections de mi-mandat.

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