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Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a réuni, ce jeudi 26 Juin 2025, les partenaires internationaux à l’hôtel Montana pour la deuxième session du Comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la Police nationale d’Haïti. Le chef du gouvernement réaffirmé son engagement à sortir le pays de la crise sécuritaire et à relancer le processus démocratique.
Pétion-Ville, le 26 Juin 2025.-Le chef du gouvernement haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, a dirigé la deuxième session du Comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la Police nationale d’Haïti (PNH).
Cette réunion s’est tenue à l’hôtel Montana en présence de plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Les États-Unis, le Canada, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, le Japon, le Brésil et le Mexique y ont envoyé des représentants.
Lors de cet événement, le Premier ministre a salué l’engagement de la communauté internationale.
Le locataire de la Primature a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les capacités institutionnelles, techniques et matérielles de la PNH. Il a rappelé que la lutte contre l’insécurité constitue la priorité de son gouvernement.
« Nous devons doter la PNH des moyens humains, matériels et institutionnels indispensables à sa mission républicaine », a-t-il déclaré.
Les échanges ont porté sur l’évaluation des projets en cours. Les participants ont discuté de la modernisation des commissariats, de l’acquisition d’équipements tactiques et de la formation des agents. Le Premier ministre a réaffirmé son engagement pour une sortie durable de la crise sécuritaire.
Le chef du gouvernement a présenté les trois piliers de sa feuille de route. Il a mis l’accent sur le rétablissement de la sécurité sur tout le territoire, l’organisation d’un référendum constitutionnel et la tenue d’élections libres et démocratiques. Ces mesures visent à rétablir la légitimité des institutions haïtiennes et à garantir la souveraineté populaire.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, María Isabel Salvador, et le Représentant résident du PNUD, Xavier Michon, ont reconnu les efforts déployés. Les deux fonctionnaires onusiens ont cependant appelé à une augmentation du soutien financier pour faciliter l’accès sécurisé aux zones à risque.
Les Inspecteurs généraux Jean Gardy Muscadin et Péyo Smith, représentants de l’institution policière haïtienne, ont souligné la nécessité d’un encadrement rigoureux et adapté au contexte local.
En écoutant les interventions des acteurs engagés dans la résolution de la crise que traverse le pays, on constate qu’ils semblent tous être sur la même longueur d’onde. Alors, pourquoi les résultats concrets tardent-ils à se manifester sur le terrain ?
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info ( VBI)
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