L’émotion est vive au sein de la Nation haïtienne après l’assassinat brutal de Wanderson Zamy, un jeune écolier de 19 ans, survenu récemment dans des circonstances révoltantes. Face à ce drame, la Présidence et la Primature ont réagi mercredi 20 août 2025, avec fermeté, exprimant leur solidarité envers la famille endeuillée et condamnant avec vigueur cet acte odieux.
Dans une note de sympathie rendue publique mercredi 20 août, le président du CPT, Laurent Saint-Cyr, a tenu à adresser ses plus sincères condoléances à la famille du jeune Zamy, à ses proches, à ses camarades de classe, ainsi qu’à l’ensemble de la jeunesse haïtienne, profondément bouleversée par cette tragédie.
« Ce départ brutal arrache à sa famille un fils chéri, et à la Nation un jeune plein de promesses », a souligné le président du CPT, insistant sur l’impérieuse nécessité de garantir à chaque jeune Haïtien un avenir sûr dans son propre pays. Il a appelé les institutions compétentes à faire toute la lumière sur ce crime et à accompagner la famille de la victime avec dignité et respect.
De son côté, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, dans un communiqué émanant de la Primature, a exprimé une « profonde douleur » et une « indignation sans borne » face à cet assassinat, qu’il qualifie d’acte barbare et indigne. Il a assuré que des instructions formelles ont été transmises pour que les responsables soient rapidement arrêtés et traduits devant la justice.
« Ce drame touche le cœur même de notre Nation, car il frappe notre jeunesse, il frappe notre avenir », a-t-il déclaré, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à rétablir la paix et la sécurité dans le pays.
Pour les deux plus hautes autorités de l’État, la mort de Wanderson Zamy est bien plus qu’un fait divers : elle symbolise l’urgence de sortir Haïti de la spirale de violence qui menace chaque jour la vie des citoyens, en particulier celle des jeunes.
La mémoire du jeune Wanderson est désormais érigée en symbole d’une jeunesse haïtienne assoiffée de paix, d’éducation et d’avenir. Les dirigeants appellent à l’unité nationale et à un sursaut collectif pour que plus jamais une telle tragédie ne se reproduise.