Le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a annoncé vendredi 22 août 2025 avoir pris des mesures conservatoires contre quinze agents de sécurité impliqués dans l’incident ayant coûté la vie au jeune Zamy Wanderson, le lundi 18 août. Dans une note rendue publique, l’institution a précisé que les agents ainsi que leurs armes de service avaient été remis aux autorités judiciaires et policières.
Selon le MENFP, cette décision vise à faciliter le bon déroulement de l’enquête ouverte autour de ce drame qui a bouleversé la jeunesse haïtienne. « Nous avons agi avec responsabilité en confiant les agents concernés à la justice, car il est essentiel que toute la lumière soit faite sur cet incident de trop », a déclaré le ministère. En d’autres termes, l’institution entend collaborer pleinement avec les instances compétentes pour que la vérité soit établie.
Par ailleurs, le MENFP a présenté ses condoléances à la famille de la victime et à ses camarades de classe du Collège Canado-Haïtien. « Nous exprimons nos plus vives sympathies à la famille de Wanderson et à tous ses amis durement éprouvés », lit-on dans le document. Ainsi, le ministère dit partager la douleur des proches, tout en rappelant que la mort du jeune élève est un choc pour l’ensemble du pays.
Enfin, le MENFP assure qu’il continuera à suivre de près l’évolution de l’enquête menée par les autorités judiciaires et policières. « Nous voulons que justice soit rendue », a insisté le ministre Augustin, en soulignant la nécessité de garantir la transparence. Par conséquent, toute la nation reste en attente des conclusions qui permettront de déterminer les responsabilités dans ce drame qui met en doute les méthodes de recrutement des agents de sécurité.
