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Ce mardi 1er juillet 2025 marque un tournant dans la politique étrangère américaine. Sous l’impulsion du secrétaire d’État Marco Rubio, l’USAID cesse officiellement ses activités. Le Département d’État reprend les rênes de l’aide étrangère avec un objectif clair : défendre prioritairement les intérêts des États-Unis.
Washington, le 2 juillet 2025.- Le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé une refonte totale de la gestion de l’aide étrangère américaine.
Après des décennies de dépenses massives, plus de 715 milliards de dollars l’évaluation de l’efficacité de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a révélé de nombreuses failles. Selon le gouvernement américain, cette agence n’a pas réussi à promouvoir efficacement les intérêts stratégiques américains dans le monde.
L’administration Trump a décidé de confier au Département d’État la gestion des programmes d’aide extérieure, à condition qu’ils s’alignent sur la politique « America First ». À partir du 1er juillet, l’USAID est ainsi démantelée. Le nouveau modèle privilégie les projets à fort impact, à durée limitée, et dirigés vers les pays capables de résoudre leurs problèmes de manière autonome. Le commerce et l’investissement privé sont désormais favorisés au détriment d’une assistance jugée inefficace et paternaliste.
Rubio critique vivement les résultats de l’USAID. En Afrique subsaharienne, les pays bénéficiaires n’ont soutenu les positions américaines à l’ONU que dans 29 % des cas, malgré 165 milliards de dollars d’aide depuis 1991. Au Moyen-Orient, la Chine est plus populaire que les États-Unis, malgré des investissements américains de 89 milliards de dollars. Selon lui, ces chiffres traduisent l’échec d’un modèle basé sur la charité et l’idéologie, souvent au profit de groupes opposés aux valeurs américaines.
Le Département d’État entend désormais rendre visible la provenance de l’aide. Un drapeau américain remplacera les logos anonymes d’ONG. Les bénéficiaires sauront que ce soutien vient du peuple américain. L’objectif est aussi de concurrencer efficacement le modèle chinois, perçu comme prédateur, en proposant un partenariat fondé sur la croissance et le respect mutuel.
Avec cette réforme, les États-Unis entament une nouvelle ère de coopération internationale. Le modèle d’aide devient un levier stratégique au service de la paix, de l’investissement durable et de la prospérité commune. Pour Marco Rubio, c’est en plaçant l’Amérique au centre de sa diplomatie que le pays retrouvera sa grandeur sur la scène mondiale.
Jean Allens Macajoux
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