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Avenue Christophe : fermeture temporaire de trois entités de l’UEH en raison de l’occupation de la zone par des bandits armés

Au moins trois entités de l’Université d’État d’Haïti (UEH), situées sur l’Avenue Christophe à Port-au-Prince, ont officiellement suspendu toutes leurs activités administratives en raison de la présence de bandits armés dans la zone. Selon plusieurs notes consultées par TripFoumi Enfo, des hommes armés venus de Carrefour-Feuilles ont pris d’assaut le secteur, paralysant ainsi les activités.

Les institutions concernées sont : l’Institut d’Études et de Recherches Africaines d’Haïti (IERAH-ISERSS), l’Institut National d’Administration, de Gestion et des Hautes Études Internationales (INAGHEI) et la Faculté des Sciences Humaines (FASCH).

Dans une note datée du jeudi 13 mars, la FASCH a annoncé la suspension de toutes ses activités administratives et académiques en présentiel jusqu’au 31 mars.

Le Conseil décanal de l’INAGHEI a, de son côté, informé qu’un arrêt temporaire des activités sera observé en raison de la montée de l’insécurité. Toutefois, certains cours seront dispensés en ligne et d’autres auront lieu au lycée de Pétion-Ville, mis à disposition de l’Institut durant les weekends.

Le décanat de l’IERAH a, quant à lui, publié un avis le vendredi 14 mars, annonçant la suspension de toutes les activités administratives et des cours en présentiel jusqu’à nouvel ordre. Il a encouragé les professeurs à utiliser des plateformes numériques pour assurer la continuité des enseignements.

Par ailleurs, plusieurs établissements universitaires privés, dont l’Université La Pléiade, l’Université La Concorde, Unitech, une annexe de l’Unasmoh, ainsi que plusieurs établissements scolaires, sont également situés sur l’Avenue Christophe et dans ses environs. De même, les locaux de la Commission nationale de passation de marchés publics (CNMP) se trouvent dans cette zone.

La situation sécuritaire ne cesse de se détériorer, et la liste des territoires sous contrôle des gangs s’allonge. Pendant ce temps, les neuf présidents de la République continuent de s’enrichir au détriment des masses, laissées à elles-mêmes face à ce chaos grandissant.

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