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Alors que Donald Trump a durci sa position face au Kremlin, exigeant un cessez-le-feu rapide en Ukraine, la Russie riposte par une série de frappes meurtrières et affirme qu’elle ne cédera à aucune pression.
Moscou, 29 juillet 2025 – Le bras de fer diplomatique entre Washington et Moscou prend un tournant dangereux. Le président américain Donald Trump, qui avait réduit de 50 à 10 jours le délai initialement accordé à la Russie pour accepter un cessez-le-feu en Ukraine, est désormais confronté à un refus catégorique du Kremlin. En guise de réponse, la Russie a intensifié ses bombardements, ciblant notamment la ville de Kamianske et la région de Zaporizhzhia.
Selon les autorités ukrainiennes, les frappes ont fait au moins 27 morts, dont plusieurs enfants, après l’atteinte d’un hôpital et d’un centre de détention. Ces actions sont perçues comme un signal clair de Moscou : la guerre se poursuivra selon ses termes, indépendamment des menaces américaines.
Le Kremlin reste inflexible
« La Russie ne se pliera pas à des ultimatums étrangers », a déclaré Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin. Dmitri Medvedev, ancien président et membre du Conseil de sécurité russe, a dénoncé « une menace directe » de la part des États-Unis, accusant Washington de pousser le monde « un pas plus près d’un affrontement global ».
Pour Sergei Ryabkov, vice-ministre des Affaires étrangères, l’ultimatum de Trump s’apparente à « une tentative de chantage politique inacceptable ». Il réaffirme que toute négociation ne saurait s’ouvrir que « sur la base des conditions de la Fédération de Russie ».
Des revendications irréconciliables
Moscou maintient des exigences fermes : le retrait des forces ukrainiennes des territoires annexés, l’abandon officiel par Kiev de son ambition d’adhésion à l’OTAN, et l’imposition de restrictions militaires à long terme. Des conditions que l’Ukraine rejette catégoriquement, avec le soutien des puissances occidentales, qui considèrent ces demandes comme contraires au droit international.
Malgré des tentatives de pourparlers initiées à Istanbul, les lignes de négociation restent figées. Le regain de violence observé autour de Pokrovsk et d’autres zones de l’Est complique davantage les efforts diplomatiques, notamment ceux de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS) coordonnée par l’ONU.
Vers une escalade économique et militaire ?
Donald Trump avait annoncé que le non-respect de l’ultimatum entraînerait une nouvelle salve de sanctions commerciales, non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout pays entretenant des liens économiques jugés « stratégiques » avec Moscou. Mais la réaction russe laisse entendre que le Kremlin privilégie l’affrontement à la concession.
Dans un contexte où la guerre semble s’enliser, la communauté internationale redoute une extension du conflit, voire une escalade régionale. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales, alors que diplomatie, pression économique et manœuvres militaires se mêlent dans une crise toujours plus explosive.
Widberlin Senexant
Vant Bèf Info (VBI)
Avec les agences internationales
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