La journée du jeudi 7 août 2025 est marquée par une série noire de violences et de drames à travers le pays. À l’aube, vers 2 heures du matin, deux véhicules blindés de transport de troupes (APC) ont été incendiés à Kenscoff lors d’une patrouille menée par la Mission multinationale en soutien à la sécurité (MMSS). Ces deux nouvelles pertes portent à 15 le nombre de blindés hors service sous l’ère Rameau Normil : 13 incendiés, 2 capturés. Les autorités, elles, persistent dans un silence insupportable.
Plus tard dans la journée, une tentative d’assaut a visé le Palais national. Les terroristes de « Viv ansanm », ont tenté d’envahir la résidence officielle du pouvoir exécutif. Toutefois, les gardes du Palais ont repoussé l’attaque avec force. Des dizaines de cadavres de terroristes jonchaient les rues avoisinantes, témoins d’une résistance inattendue mais meurtrière. Ces victimes sont les terroristes déployés par Ti Lapli et Izo.
Dans un autre registre tragique, un incendie d’une rare violence a ravagé une partie du marché public des Gonaïves dans la nuit du 6 au 7 août. Les flammes ont tout emporté : marchandises, étals, années de sacrifices. Aucun mort n’a été recensé, mais des dizaines de familles se retrouvent sans ressources, sans aide, sans mot des autorités locales et/ou centrales. Le désespoir grandit dans la ville, où l’on dénonce une absence totale de prévention et de services d’urgence adaptés.
Et pourtant, aucune prise de parole officielle, aucun plan de gestion de crise, aucun mot d’apaisement n’émerge du pouvoir. Haïti semble livrée à elle-même, sombrant dans l’anarchie, la pauvreté et le chaos. Jeudi 7 août 2025 restera dans les mémoires comme le jour où tout s’est embrasé… sauf le gouvernement qui s’est réjoui de la passation du pouvoir aux bourreaux et juges du secteur privé.