Elon Musk met fin à sa mission au sein du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), qu’il dirigeait depuis janvier à la demande du président Donald Trump. Chargé de réduire les dépenses fédérales et de restructurer l’administration, le milliardaire quitte ses fonctions avant la date limite du 28 mai, au-delà de laquelle il aurait été soumis à des obligations de transparence imposées par le Congrès.
Sous sa direction, le DOGE a supprimé des dizaines de milliers de postes dans la fonction publique et réduit de nombreuses subventions fédérales, générant environ 160 milliards de dollars d’économies. Bien que ce chiffre reste inférieur aux objectifs initiaux, l’administration Trump présente cette initiative comme un succès idéologique majeur en ce début de mandat.
Musk justifie son départ par la nécessité de se recentrer sur ses entreprises, notamment Tesla, en difficulté après une baisse de 13 % de ses ventes au premier trimestre 2025. Il a également annoncé une réduction de ses dons politiques, après avoir soutenu financièrement les campagnes républicaines lors des élections de 2024.
Le départ d’Elon Musk marque la fin d’une incursion brève mais remarquée dans la sphère gouvernementale, où son passage aura laissé une empreinte autant politique qu’économique.