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En attendant que la justice tranche sur les recours déposés par les organisations de défense des droits des immigrants, les bénéficiaires du programme de libération conditionnelle mis en place sous l’administration Biden ont reçu, ce samedi 29 mars 2025, une notification du gouvernement américain leur ordonnant de quitter le pays au plus tard le 24 avril.
Cette correspondance, adressée aux ressortissants de Cuba, Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, émane du Département de la Sécurité intérieure (DHS). Elle met en garde les destinataires contre tout dépassement de la date limite fixée. « Vous vous exposez à la déportation sans possibilité de revenir aux États-Unis », avertit l’agence fédérale, même à l’encontre de ceux ayant entamé une procédure d’ajustement de statut.
Cette décision s’inscrit dans la politique restrictive de l’administration Trump, qui avait déjà annoncé la fin des programmes de libération conditionnelle (CHNV) le 25 mars dernier. Selon le DHS, ces programmes ne remplissent plus les critères de « bénéfice public significatif » et vont à l’encontre des priorités en matière de politique étrangère. En conséquence, environ 532 000 migrants perdront leur autorisation de séjour et de travail d’ici le 24 avril.
Les défenseurs des droits des migrants dénoncent une mesure brutale qui plonge des milliers de familles dans l’incertitude. Plusieurs actions en justice sont en cours pour tenter de bloquer cette décision, mais le gouvernement reste ferme sur sa position.
Le débat autour de cette mesure reflète une nouvelle fois la polarisation de la politique migratoire aux États-Unis, avec des conséquences directes pour des centaines de milliers de personnes et leurs employeurs.
Yves Manuel
Vant Bèf Info
Avec Fox News
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