Le gouvernement de la République du Ghana est en deuil suite à la mort de huit personnes, dont deux membres du cabinet ministériel. Le crash d’un hélicoptère militaire survenu ce mercredi 6 août 2025 est à la base de cet incident survenu dans la région d’Ashanti.
Le drame s’est produit aux environs de 9h45 du matin, alors qu’un hélicoptère de transport de type Z-9, appartenant à la Force aérienne ghanéenne, assurait une liaison entre la capitale Accra et la ville d’Obuasi. L’appareil, qui transportait une délégation gouvernementale en mission officielle, s’est écrasé dans une zone forestière à proximité de la localité d’Adansi Akrofuom. Aucun survivant n’a été retrouvé.
Parmi les victimes figurent deux ministres en exercice : Dr. Edward Kofi Omane Boamah, ministre de la Défense, M. Ibrahim Murtala Muhammed, ministre de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation.
Le crash a également coûté la vie à plusieurs autres hauts responsables civils et militaires : Alhaji Muniru Mohammed Limuna, coordinateur adjoint de la sécurité nationale, Dr. Samuel Sarpong, vice-président national du Congrès National Démocratique (NDC), M. Samuel Aboagye, ancien candidat parlementaire, Ainsi qu’aux trois membres de l’équipage : le Squadron Leader Peter Bafemi Anala, le Flying Officer Manaen Twum Ampadu et le Sergeant Ernest Addo Mensah.
Circonstances du drame
Selon un communiqué du ministère de la Défense, l’aéronef avait décollé à 09h12 de la base aérienne de Burma Camp, à Accra. Aucune alerte de détresse n’a été émise avant la disparition de l’appareil des radars. L’épave a été localisée peu après dans une zone boisée difficile d’accès. Les circonstances exactes de l’accident restent indéterminées à ce stade.
Le Président de la République, John Dramani Mahama, a aussitôt ordonné l’ouverture d’une enquête officielle et a décrété un deuil national de trois jours à compter du 7 août 2025. Toutes les administrations publiques ont été invitées à arborer les drapeaux en berne en signe de respect pour les victimes.
Dans une déclaration prononcée à la presse depuis le palais présidentiel, le chef du cabinet, M. Julius Debrah, a exprimé « la profonde douleur de la nation » et présenté les condoléances du gouvernement aux familles endeuillées. Il a qualifié l’accident de « tragédie nationale » et salué « le dévouement exemplaire des responsables disparus au service de la République ».
À la suite de ce crash, la Force aérienne a annoncé la suspension temporaire de tous les vols d’hélicoptères Z‑9 en attendant les résultats de l’enquête technique. Des experts civils et militaires, ainsi que des représentants du constructeur de l’appareil, devraient être associés à l’enquête.