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La violence des gangs en Haïti a provoqué la fermeture de nombreuses écoles et universités, dont certaines ont été vandalisées. Cette situation empêche de nombreux étudiants d’accéder à l’éducation supérieure. Alors, quelles solutions peuvent être mises en place pour assurer la continuité de la formation académique dans ce contexte difficile ?
Le contexte éducatif en Haïti
Depuis 2020, la violence des gangs à Port-au-Prince a considérablement limité l’accès à l’éducation. Des milliers d’enfants et d’étudiants n’ont pu fréquenter les écoles et les universités. Cette insécurité a également entraîné la fermeture d’hôpitaux et d’autres institutions publiques, aggravant ainsi la crise humanitaire.
Des solutions envisagées par des spécialistes en gestion de crise
Formation à distance et utilisation des technologies numériques
La formation à distance est vue comme une solution efficace face aux interruptions causées par l’insécurité. Les experts recommandent l’utilisation de plateformes en ligne, de cours par correspondance et d’autres outils numériques pour permettre aux étudiants de continuer leurs études sans se rendre dans des zones dangereuses.
Partenariats avec des organisations internationales
Des collaborations avec des universités internationales pourraient permettre de proposer des programmes d’études adaptés à la situation en Haïti. Grâce à ces partenariats, des cursus universitaires pourraient être offerts en ligne, tenant compte des besoins locaux et des conditions sécuritaires.
Renforcement des capacités locales et de la société civile
Les organisations locales, comme les associations féminines et paysannes, ainsi que le milieu universitaire, ont un rôle crucial à jouer. Leur engagement pourrait favoriser la mise en place de solutions éducatives innovantes et adaptées à la réalité du terrain.
Initiatives citoyennes pour la démocratisation des compétences numériques
Des projets comme l’école d’été du numérique visent à former gratuitement les jeunes Haïtiens aux compétences numériques. Ces initiatives permettent aux jeunes de se préparer aux défis du marché du travail moderne, même en période de crise.
Bien que la crise sécuritaire en Haïti mette à mal l’éducation supérieure, des solutions comme la formation à distance, les partenariats internationaux, le renforcement des capacités locales et les initiatives citoyennes peuvent offrir des perspectives pour assurer la continuité de la formation académique des étudiants haïtiens.
Judelor Louis Charles
VANT BÈF INFO (VBI)
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