Ankèt

Jusqu’à 15.000 USD de caution envisagés pour certains demandeurs de visa aux USA

Les États-Unis envisagent d’imposer une caution pouvant atteindre 15.000 dollars américains à certains ressortissants étrangers souhaitant obtenir un visa d’affaires (B-1) ou de tourisme (B-2). Cette mesure fait partie d’un programme pilote annoncé par le Département d’État, rapporté lundi 4 août 2025 par plusieurs médias américains.

Ce programme, d’une durée de 12 mois, devrait entrer en vigueur quinze jours après la publication officielle de l’avis et se poursuivre jusqu’en août 2026. Il cible particulièrement les voyageurs originaires de pays affichant des taux élevés de dépassement de la durée autorisée de séjour ou présentant des lacunes dans les contrôles d’identité et de sécurité.

Si la liste précise des pays concernés n’a pas encore été publiée, elle le sera au moins quinze jours avant l’application du programme. Un rapport du Département de la Sécurité intérieure publié en août 2024 révèle que plus de 300.000 ressortissants étrangers admis aux États-Unis pour affaires ou tourisme en 2023 sont restés au-delà de la durée autorisée. Parmi les pays identifiés avec les taux les plus élevés de dépassement figurent le Tchad, le Laos, Haïti et le Congo.

Les cautions exigées pourraient varier entre 5.000, 10.000 et 15.000 dollars, selon les critères fixés. Cette somme serait restituée si le voyageur respecte les conditions du visa, notamment en quittant les États-Unis dans les délais impartis.

Ce programme ne s’appliquerait pas aux voyageurs entrant via le programme d’exemption de visa, qui permet aux ressortissants de plus de 40 pays d’entrer aux États-Unis pour un séjour inférieur à 90 jours sans visa.

Le Département d’État décrit ce projet comme un outil diplomatique visant à encourager les pays concernés à renforcer leurs contrôles en matière d’identification et de sécurité, et à veiller au respect des délais de séjour aux États-Unis. Toutefois, cette nouvelle exigence pourrait aussi avoir des conséquences économiques, notamment pour les villes américaines dépendant du tourisme et des voyages d’affaires.

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