Lors des récentes négociations à Djeddah, en Arabie saoudite, l’Ukraine a proposé un cessez-le-feu limité avec la Russie, couvrant les zones aériennes et maritimes, notamment la mer Noire, ainsi que l’arrêt des frappes de missiles longue portée. Cette initiative vise à instaurer une trêve dans des secteurs spécifiques du conflit afin de faciliter des avancées vers la paix.
Par ailleurs, la délégation ukrainienne a exprimé sa volonté de conclure un accord avec les États-Unis concernant l’exploitation des ressources minérales ukrainiennes, notamment les terres rares. Cet accord prévoit la création d’un fonds d’investissement commun, financé par 50 % des revenus futurs issus des ressources et minéraux ukrainiens, jusqu’à atteindre 500 milliards de dollars. Cette démarche pourrait renforcer les liens économiques entre les deux nations et offrir des opportunités de développement à l’Ukraine.
En outre, l’Ukraine a mis en avant l’importance de la libération des prisonniers de guerre dans le cadre des discussions en cours. Cette question humanitaire demeure une priorité pour Kiev, qui cherche à assurer le retour en sécurité de ses citoyens détenus.
Ces propositions interviennent alors que les relations entre l’Ukraine et les États-Unis ont récemment été mises à l’épreuve, notamment après des tensions survenues lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington. Les discussions actuelles pourraient ainsi marquer un tournant dans la coopération bilatérale et les efforts pour mettre fin au conflit en cours.