Ankèt

Massacre près de l’Académie de police : plus d’une dizaine de personnes tuées par le gang de Vitelhomme

Dans la nuit du 16 au 17 février, le gang « Kraze Baryè », dirigé par Vitelhomme Innocent, a semé la terreur dans les localités de Chatoblon et Petitwoupo, situées près de l’Académie de police sur la route de Frères. Plus d’une dizaine de personnes ont été massacrées, selon les informations recueillies par TripFoumi Enfo.

Un responsable d’église, contacté par notre rédaction, a confirmé que sept de ses membres ont été abattus froidement par des hommes armés. Ce massacre fait suite à la mort d’un membre du gang, tué par les forces de l’ordre, et constitue une réponse violente aux actions de la police.

Les gangs, tels que « Kraze baryè » et « 400 Mawozo », continuent de multiplier leurs actes de violence ces derniers jours, exécutant sans jugement toute personne soupçonnée de lien avec la police. À Croix-des-Bouquets, une dizaine de personnes ont récemment perdu la vie dans des circonstances similaires, accusées d’entretenir des relations avec les forces de l’ordre.

Wilson Joseph, alias « Lanmò 100 jou », chef du gang « 400 Mawozo », a ordonné de vérifier le téléphone de toutes les personnes soupçonnées d’avoir un quelconque rapport avec la police. Le caïd a pris cette disposition après que ses festivités carnavalesques ont été interrompues par une intervention policière.

Ce massacre intervient dans un contexte où la coalition terroriste « Viv ansanm » multiplie ses tentatives ces derniers jours en vue d’étendre son emprise à Pétion-Ville.

Les hommes de Vitelhomme Innocent ont récemment tenté d’envahir des zones comme Kagwo, Nan Tinèl, Gwo Jan, Dyèg, dans le cadre des efforts du groupe terroriste « Viv ansanm » pour contrôler cette commune.

Face à cette montée en puissance des groupes armés, les autorités semblent désemparées, incapables de rétablir un semblant de sécurité. La population, prise au piège, continue de souffrir dans l’indifférence générale. La situation semble de plus en plus désastreuse pour un peuple désespéré.

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