L’horreur s’est abattue sur Mirebalais le 31 mars dernier, lorsque des gangs criminels ont envahi la commune et semé la terreur. Lors de cet assaut, deux religieuses de la communauté Sainte-Thérèse ont perdu la vie, tuées froidement par des bandits sans scrupules, rapporte Le Nouvelliste, citant une source religieuse au courant du drame.
Les victimes, sœur Evanette Onezaire et sœur Jeanne Voltaire, étaient des figures respectées de l’École nationale de Mirebalais, où elles œuvraient pour l’éducation de la jeunesse. La violence qu’elles ont subie brise le cœur de la communauté locale, déjà ébranlée par les attaques successives des groupes criminels qui terrorisent la région.
D’après un autre contact du journal susmentionné, lors des premiers assauts menés par le groupe criminel Viv ansanm lundi soir, les deux religieuses, accompagnées d’une jeune fille, ont cherché refuge dans la maison du gardien de l’école. Mais la malchance les a rattrapées : des bandits ont pénétré dans la maison et les ont abattues. La jeune fille, blessée mais vivante, a pu s’échapper, témoin vivant de cette tragédie.
Les corps des religieuses n’ont pas encore été récupérés, et certaines informations suggèrent que d’autres innocents auraient également perdu la vie dans cette attaque.
Depuis le début de la semaine, des gangs ont multiplié les attaques sanglantes à Mirebalais, créant un climat de peur indescriptible. La prison civile de la ville a été prise pour cible, entraînant l’évasion de plus de 500 prisonniers.
Les autorités semblent impuissantes face à cette montée de violence, alors que deux départements du pays, l’Ouest et l’Artibonite, sont déjà en grande partie sous le contrôle de criminels armés. L’attaque de Mirebalais vient ajouter un autre département à la liste noire des régions écrasées par la terreur des gangs. Une situation dramatique qui semble sans fin.