La fête a viré au drame. Alors que les supporters du Paris Saint-Germain célébraient la victoire du club en finale, la nuit du 1er au 2 juin a été marquée par une explosion de violences à Paris et dans plusieurs villes de France. Le bilan provisoire est lourd : au moins 559 interpellations, dont 491 dans la capitale, ainsi que 692 départs de feu, parmi lesquels 264 véhicules incendiés.
Parmi les incidents les plus graves, deux décès sont à déplorer. Un adolescent de 17 ans a été poignardé à mort, tandis qu’un jeune homme de 20 ans a perdu la vie après avoir été percuté par une voiture alors qu’il circulait à scooter. Ces drames assombrissent une nuit qui devait être festive.
Les services d’urgence ont été particulièrement sollicités. On recense 192 blessés, dont au moins 4 en urgence absolue. Sept pompiers ont été blessés lors d’interventions, et 22 policiers ont été touchés, dont l’un est actuellement plongé dans un coma artificiel après une violente altercation. Le climat de tension a rendu les opérations de secours extrêmement délicates.
Ces débordements posent une fois de plus la question de la gestion de l’ordre public lors des grands événements sportifs. Malgré un dispositif de sécurité renforcé, la situation a rapidement dégénéré, révélant l’impuissance des autorités face à certaines formes de violence urbaine. Le PSG, grand vainqueur sur le terrain, voit ainsi son triomphe terni par une nuit de chaos.