Le président américain Donald Trump a déclenché une nouvelle polémique en relayant, sur sa plateforme Truth Social, une théorie du complot affirmant que Joe Biden serait mort en 2020 et remplacé depuis par des clones ou des sosies. Dans une publication partagée le 31 mai, Trump a déclaré : « Joe Biden n’existe pas ; il a été exécuté en 2020 », ajoutant que ce que le public voit aujourd’hui ne serait que des « entités robotiques, sans âme ni esprit ». Il a accompagné ces propos de plusieurs hashtags et liens renvoyant à des sites conspirationnistes.
Cette déclaration survient dans un contexte tendu autour de l’état de santé du président sortant, récemment diagnostiqué d’un cancer de la prostate de stade 4 avec métastases. Si cette annonce officielle a suscité une vague de compassion, elle a aussi ravivé des rumeurs selon lesquelles son entourage politique dissimulerait la gravité de son état, à l’approche de l’élection présidentielle. Certains observateurs estiment que Trump cherche à fragiliser davantage son adversaire en jouant sur ces spéculations.
Malgré le caractère choquant de ses propos, Trump a également tenu un message de compassion. Dans une autre publication, il a déclaré : « Melania et moi sommes attristés d’apprendre le récent diagnostic médical de Joe Biden. Nous adressons nos meilleurs vœux à Jill et à sa famille, et souhaitons à Joe un prompt et heureux rétablissement. » Ce contraste, entre théorie du complot et message de sympathie, a été largement commenté dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Ce nouvel épisode s’ajoute à une longue série de controverses liées à l’usage que fait Donald Trump des plateformes sociales pour diffuser des contenus douteux, en particulier en période électorale. Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, de telles déclarations pourraient accentuer la polarisation du débat public et relancer les inquiétudes quant à la responsabilité des dirigeants politiques dans la propagation de fausses informations.