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Des milliers de familles hispaniques renoncent aux célébrations du Jour de l’Indépendance par peur des rafles migratoires, rapporte l’agence EFE.
Alors que les États-Unis fêtent leur indépendance, de nombreuses familles immigrées vivent dans la peur, selon un reportage publié par l’agence EFE. À Los Angeles, des mères sans papiers n’osent plus sortir, même pour des activités de base comme acheter à manger ou laver du linge, de crainte d’être arrêtées.
« Mon fils me demande comment on va célébrer le 4 juillet, mais je lui dis qu’on ne peut rien faire. Ils disent que la migra sera dans tous les parcs », confie Lennimar Rivas, une mère vénézuélienne interrogée par EFE. Elle élève trois enfants nés aux États-Unis.
Depuis le 12 juin, Rivas ne sort plus de chez elle. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) lui a notifié la fin de son autorisation humanitaire, l’exhortant à se « rapatrier volontairement ».
Toujours selon EFE, ce climat de peur touche des quartiers entiers à forte population latino, comme Boyle Heights, El Sereno et Huntington Park. Ces communautés ont même choisi d’annuler les traditionnelles célébrations du 4 juillet, dans une atmosphère de méfiance grandissante depuis le lancement d’un vaste raid migratoire à Los Angeles, le 6 juin dernier.
Yves Manuel
Vant Bèf Info (VBI)
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