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Vives tensions au Texas en soutien aux manifestations anti-raids de Los Angeles

Des centaines de manifestants ont investi lundi soir, 9 juin 2025, les rues de plusieurs grandes villes texanes, notamment Austin et Dallas, pour afficher leur solidarité avec les protestations de Los Angeles contre les raids des services d’immigration américains (ICE). Plusieurs arrestations ont été signalées, ont rapporté des médias internationaux ce mardi 10 juin 2025.

Affrontements à Austin et Dallas

À Austin, les manifestants se sont dirigés vers les locaux de l’agence Immigration and Customs Enforcement (ICE). La situation a rapidement dégénéré : les forces de l’ordre, appuyées par des agents du Department of Public Safety, ont réprimé violemment le rassemblement à l’aide de gaz poivré et de balles en caoutchouc. Plusieurs arrestations ont été signalées.

Des scènes similaires ont été observées à Dallas, où la police est intervenue vers 22h (heure locale) pour disperser la foule. Les manifestants portaient des pancartes aux slogans explicites :
« Personne n’est illégal »
« Mettre fin aux politiques d’expulsion »

Les rassemblements ont été rapidement déclarés « illégaux » par les autorités locales, ce qui a déclenché de violents affrontements.

Réactions politiques et contexte national

Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a dénoncé ce qu’il appelle un « assaut organisé contre les forces de l’ordre », appelant les autorités fédérales à appliquer la loi avec fermeté.

À Los Angeles, les manifestations entrent dans leur cinquième jour, marquées par :
• des affrontements violents,
• des incendies de véhicules,
• des centaines d’arrestations.

En réponse, la Maison-Blanche a déployé 2 000 membres de la Garde nationale sans consulter le gouverneur de Californie — un geste rare et controversé, inédit depuis des décennies.

Trump brandit la Loi sur l’insurrection

Le président Donald Trump a déclaré ne pas exclure d’invoquer la Loi sur l’insurrection de 1807, lui permettant de mobiliser l’armée fédérale pour réprimer les troubles civils.
Cette option extrême, qui renforcerait considérablement le pouvoir exécutif, suscite l’inquiétude chez de nombreux défenseurs des droits civiques, dans un contexte de critiques croissantes face à la gestion sécuritaire des politiques migratoires.

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